Nous sommes au camping International à 400 m de la plage, garés sous les eucalyptus !!
En 1502, des marins portugais accostèrent sur la côte marocaine ou ils édifièrent en hâte un fortin, qui prit le nom de Mazagan. La place, jugée stratégique fût dotée de puissantes fortifications inexpugnables jusqu’en 1769, date à laquelle le sultan Mohamed ben Abdellah s’en empara et la rebaptisa EL-JADIDA (la nouvelle en arabe)…. voilà pour la petite histoire !
En effet ! 
La ville a conservé de beaux vestiges du passé,,les remparts sont restaurés, la médina est très aérée, et au détour d’une rue nous visiterons la citerne portugaise
Ce bâtiment faisait partie du château construit en 1514. Il a servie de dépôt d’armes avant d’être transformé en citerne, laquelle était alimentée par l’eau de pluie.
La salle souterraine, dont l’épaisseur des murs dépasse les 3 m, occupe une superficie de 100 m2 et pouvait contenir près de 2,7 millions de litres d’eau. Belle réserve pour le peuple !!
Ce qui est surprenant, c’est l’éclairage des 25 piliers assemblés en clef de voûte que procure l’ouverture circulaire faite dans la voûte.
Un port très animé, très coloré ….. ou l’on achète du poisson !!!
Nous sommes au début de la fête de “l’AID-el-KEBIR et notre petite anecdote mérite un détour pour vous la raconter …..
Avec notre petite moto nous arpentons une ville désertée et là, nous nous égarons dans l’une des petites rues très étroites de la médina, une impasse …et là devant une entrée de porte abritée d’un tissu on entend les cris d’un mouton qu’on égorge à l’intérieur, nous voulons faire demi tour mais impossible car devant nous, un tas de boyaux gisent sur le sol qui nous empêchent de tourner les roues, le sang coule à flots et l’on peut imaginer une marocaine qui pousse avec un balai le sang à l’extérieur, je vous dis pas l’odeur pestilentielle de ce “coktail “d’abats.
Nous avons fini par nous dégager et avons pris la fuite !!
La tradition veut qu’un homme vienne dans chaque famille égorger le mouton et laisse ensuite à la famille le soin de le dépecer !Terrasses et balcons s’emplissent alors de peaux mises à sécher tandis que sur les trottoirs, cornes et sabots demeurent les ultimes traces du sacrifice.
On consomme en premier lieu les viscères et la tête que l’on fait griller sur des canouns, c’est aussi pour cela que nous avons eu pendant un certain temps une odeur spéciale dans toute la ville. RESPECTONS LES TRADITIONS !!!
EL JADIDA ! c’est aussi un phare dans la ville !! 
PROCHAINE ETAPE : MARRAKECH !!!
SAMIR vit dans une cabane avec un toit fait de bâches et de roseaux depuis 12 ans ! A l’intérieur des tapis et de coussins et sa fille de 12 ans qui n’a jamais été à l’école !
VOLUBILIS ! un nom de fleur “un EPHESE marocain” au pouvoir évocateur avec son capitole, son arc de triomphe, ses thermes, sa basilique et son artère bordée de villas aux précieuses mosaïques.
La plupart des objets exhumés ont été transférés au musée archéologique de RABAT. Mais il faut savoir que, sur les 40 ha supposés du site, seuls une quinzaine ont été déblayés.
Une très grande partie de sa richesse vient des oliveraies qui les entourent
